Mulhouse 4-0 Montceau - 20 octobre 2012 / Championnat de France Amateur 2012/2013

Je vais pas m'étaler sur le sujet, Kreelin a délivré un résumé assez complet au niveau de la rencontre, Liénard a marqué un but et donné 2 passes décisives & Loval-Landré en a mis un sur penalty et a délivré une passe, 4 - 0, score net et sans appel pour Mulhouse face à Montceau

Un premier but inscrit avant la demi-heure de jeu, un autre juste avant la pause, puis deux « plantés » en fin de rencontre, le FCM a dominé de bout en bout le rendez-vous qui l’opposait hier soir à Montceau. Imperturbables défensivement, ultra-réalistes en attaque, les Mulhousiens ont confirmé, une fois encore, leurs belles dispositions à domicile, où ils ont décroché leur quatrième succès de rang. Une victoire qui n’a souffert aucune discussion et qui a aussi permis aux hommes de Laurent Croci, « pleinement satisfait », de se positionner provisoirement au pied du podium, en attendant les derniers matches du jour. Prometteur.

S’il n’y en a finalement qu’un seul, côté mulhousien, qui n’a pas vraiment passé la soirée rêvée hier au stade de l’Ill, c’est bien lui : Pascal Johansen. En délicatesse avec ses adducteurs, le maître à jouer du FCM a préféré renoncer et ne prendre aucun risque en vue des prochaines échéances. C’est donc en tenue de civil, au bord de la piste d’athlétisme, que « Pagalou » assista à un début de rencontre immédiatement contrôlé par ses coéquipiers.

Face à une formation de Montceau qui eut d’emblée le mérite d’annoncer qu’elle était d’abord venue en Alsace pour ne pas perdre, les Mulhousiens s’emparaient du ballon et s’échinaient à poser leur jeu en dépit d’un intense pressing bourguignon.Les données paraissaient déjà très claires : marquer le premier but à ces Montcelliens repliés dans leurs quarante derniers mètres allait constituer le plus gros défi du soir. Et à son grand soulagement, le FCM n’eut pas à attendre très longtemps. De fait, dès la 24 e, un coup franc excentré de Liénard était parfaitement coupé par la tête rageuse de Kecha monté aux avant-postes. Langlois, le gardien bourguignon, ne pouvait esquisser le moindre geste (1-0).

Ce que l’on craignait pour cette poussive équipe de Montceau se confirmait alors. Menée au score, elle éprouvait les pires difficultés à forcer sa nature et à peser offensivement. Le danger restait donc exclusivement mulhousien. Et il s’en fallait de deux ou trois centimètres pour que Loval, d’un amour de frappe enroulée, ne trouve la lucarne plutôt que l’angle de la barre transversale (32 e). Pas de quoi freiner les ardeurs des coéquipiers de Samir Kecha qui parvenaient logiquement à faire le break juste avant la pause. Échappé sur son côté gauche suite à une grossière perte de balle montcellienne, Liénard distillait une offrande à Balogou, tout heureux de devancer son vis-à-vis, d’ouvrir son pied et de doubler la mise (2-0, 44 e).

Deuxième passe décisive du match pour Liénard, 8 e but de la saison pour Balogou, les comptes étaient bons. Les Mulhousiens pouvaient retourner au vestiaire avec le sentiment du devoir bien fait. « Le scénario était idéal, mais encore fallait-il rester concentré et ne pas tout gâcher après la pause par un manque de rigueur, expliquait Laurent Croci. Heureusement, on est resté sérieux, preuve que l’on retient les leçons. »

Supérieur dans tous les compartiments du jeu en première période, le FC Mulhouse le demeurait donc encore après la pause. Si bien qu’il fallait, dès la 52 e, un sauvetage miraculeux du défenseur bourguignon Kambou pour empêcher Douillard, omniprésent hier soir, d’inscrire son premier but sous ses nouvelles couleurs.

C’est finalement l’inévitable Liénard qui se chargeait de « tuer » le iota de suspense restant en reprenant un petit centre en retrait de Loval, laissé complètement seul au cœur de la surface à la réception d’une touche. 3-0 : les carottes étaient cuites pour Montceau. Et même recuites une dernière fois dans le temps additionnel lorsque Loval inscrivait un penalty sifflé pour une faute de main d’El Rhayti devant Douillard (4-0). Le FCM pouvait s’offrir sa petite sortie sous les applaudissements. Franchement, il l’avait bien méritée.