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Qatar 1993

CapitaleDoha
Nom completQatar
Fondation1960
StadeKhalifa International Stadium
photo Khalifa International Stadium

Informations et actualités

Le Qatar, un hôte en quête de lumière

16/11/2022 à 15h00
Voir

Bilan des compétitions 1993Dernière mise à jour le 09/12/2024 à 11h09

Rencontres amicales

jvndbpbcdiff
200228-6

Eliminatoires Coupe du Monde - Zone Asie

jvndbpbcdiff
851222814

Total

jvndbpbcdiff
1051424168

Transferts : départs

Joueurs partis

Membres du staff partis

01/0101/01/1993photo  Evaristo EvaristoFlamengoentraîneur

Salle des trophées

Victoires

Coupe d'Asie 220242019
Gulf Cup 12014

Deuxièmes places

Coupe Arabe de la FIFA 11998
Données garanties depuis 1980

Stats générales du clubDernière mise à jour le 16/12/2024 à 18h49

Nombre de matchs sans marquer de but

Toutes compétitions

10%

Nombre de matchs sans encaisser de but

Toutes compétitions

20%

Nombre de matchs à plus de 2,5 buts

Toutes compétitions

90%

Nombre de fois où l'équipe marque en premier

Toutes compétitions

0%

Nombre de fois où l'adversaire marque en premier

Toutes compétitions

10%

Minute moyenne du premier but marqué

Toutes compétitions

0

Minute moyenne du premier but concédé

Toutes compétitions

8

Score le plus fréquent

Domicile
ScoreToutes compétitions
Extérieur
ScoreToutes compétitions
1 - 41 fois
0 - 41 fois
1 - 01 fois
2 - 21 fois
Total
ScoreToutes compétitions
2 - 12 fois
6 - 11 fois
1 - 31 fois
0 - 42 fois
1 - 42 fois
1 - 01 fois
2 - 21 fois

Total

Victoires

Matchs nuls

Défaites

Résultat lorsque l'équipe marque en premier

Toutes compétitions

Total

Résultat lorsque l'adversaire marque en premier

Toutes compétitions

Total

100%

Total

L'équipe mène

L'équipe est à égalité

L'équipe est menée

Temps de jeu à mener au score et à être mené

Toutes compétitions

0%

91%

9%

0

82

8

Min./Match

Meilleures séries du clubDernière mise à jour le 16/12/2024 à 18h49

Série Total
victoires consécutives3
matchs nuls consécutifs3
défaites consécutives2
matchs sans victoire2
matchs sans nul9
matchs sans défaite3
matchs avec au moins un but marqué8
matchs avec au moins un but encaissé3
matchs sans marquer le moindre but1
matchs sans encaisser le moindre but1

Séries en coursDernière mise à jour le 16/12/2024 à 18h49

Série En cours Total
victoires consécutives
matchs nuls consécutifs
défaites consécutives
matchs sans victoire2
matchs sans nul
matchs sans défaite1
matchs avec au moins un but marqué1
matchs avec au moins un but encaissé2
matchs sans marquer le moindre but
matchs sans encaisser le moindre but

Commentaires

04/03/2015 à 00h22
par yoann34
un autre à lire : http://www.courrierinternational.com/article/2014/11/13/fifa-le-rapport-sur-l-attribution-du-mondial-au-qatar-tourne-a-la-farce
03/03/2015 à 23h59
par PAULOM
Article intéressant, merci!
03/03/2015 à 20h30
par yoann34
Le Qatar, ce petit pays émirat du Moyen-Orient que l’on ne présente plus, organisera sur ses terres en 2022 la très célèbre Coupe du Monde de football. Alors que les débats fusent autour de cet événement, l’équipe nationale de handball s’est récemment illustrée en atteignant la finale d’un mondial à la maison, et ceci à la surprise générale, à l’aide d’une équipe de naturalisés. Un processus qu’il est impossible de mettre en place dans le football. La construction d’une équipe compétitive opérationnelle d’ici sept ans s’annonce donc beaucoup plus délicate.
Encore plongé dans l’anonymat il y a dix ans, le Qatar souhaite désormais jouer un rôle majeur sur la scène internationale. Pour ce, le Qatar s’appuie notamment sur l’argent : le quatrième producteur de gaz naturel mondial peut se targuer d’avoir un porte feuille dont on ne voit pas le fond. Alors que l’émirat ne cesse de se développer, le Qatar veut s’appuyer sur le sport afin de trouver sa place dans les relations internationales. Notamment sur notre cher football. Cela a démarré au milieu des années 2000, lorsque les Qataris ont tenté, en vain, de naturaliser trois joueurs brésiliens, et ce en à peine une semaine, dont le buteur du Werder Brême Ailton… En échange d’un joli chèque d’un million de dollars. Problème, cette démarche n’a absolument pas plus à la FIFA qui a fortifié dans la foulée les règles du jeu. Il est maintenant possible de changer de passeport uniquement si le joueur a un parent d’une autre nationalité ou a résidé au minimum trois ans dans un autre pays après ses 18 ans. En plus de cela, dès lors que ce dernier a joué un match officiel avec une équipe nationale (hors sélections de jeunes), il ne pourra jamais enfiler un autre maillot. Impossible donc d’enrôler d’anciennes gloires, à l’instar de l’équipe de Handball. La stratégie sera donc différente…
A l’occasion des Jeux asiatiques de 2006 organisés au Qatar, un véritable complexe sportif fut construit au sein de la capitale de Doha en 2003. Mais il ne fut pas élaboré seulement pour les Jeux, non, mais pour un objectif bien plus important. En effet, un an après sa construction, ce gigantesque centre de 250 hectares fut nommé repère de la prestigieuse Aspire Academy. Mais qu’est-ce donc ? Il s’agit d’un immense centre de formation ultra moderne destiné à former les futurs sportifs de demain. Le système de recrutement est simple. Le Qatar finance un peu partout sur la planète des écoles, notamment en Afrique ou encore en Asie. Un programme de détection est ainsi mis en place à travers le monde, mené à bien par d’anciens recruteurs de clubs prestigieux européens tels que le Real Madrid ou encore le FC Barcelone. Bien sûr, ces jeunes sont recrutés dès leurs plus jeune âge et donc avant qu’ils ne soient appelés pour porter le maillot de leur pays de naissance. C’est un subterfuge utilisé par les Qataris pour contourner les lois dictées par la FIFA, et il faut reconnaître que c’est malin. En général, la somme de 5000 dollars est versée à la famille de la perle rare et le jeune accède donc aux prestigieuses installations d’Aspire dans le but de développer son talent… Et en contrepartie, évidement, il doit se naturaliser. Les premiers signes de réussites apparaissent d’ailleurs : l’équipe des moins de 19 ans du pays a remporté en 2014 la Coupe d’Asie, premier trophée d’importance jamais remporté par le Qatar. « C’est comme si Malte gagnait l’Euro » d’après le directeur général d’Aspire, Ivan Bravo. Ceci ne se résume bien évidement pas qu’au football. Ce sont des futures générations d’athlètes, de nageurs et même de pongistes (et pourquoi pas) qui sont préparées !
Dominer l’Europe avant le monde ? C’est en tout cas la stratégie de Nasser Al-Khelaïfi avec le Paris Saint-Germain, depuis le rachat du club parisien à l’été 2011 par le Qatar Sports Investments (QSI), un fonds d’investissement créé par l’Etat Qatari, et présidé par Nasser Al-Khelaïfi. En 2010 déjà, QSI avait frappé un grand coup : le FC Barcelone avait accepté pour la première fois de son histoire (!) qu’un sponsor apparaisse sur sa tunique (pour le plus grand plaisir des supporters bien sûr). De quoi démontrer la puissance, notamment financière, des Qataris : le contrat fut évalué à près de 200 millions d’euros annuels avec la Fondation du Qatar… Aujourd’hui accusée de financer le terrorisme* par les Bastiais. Il s’agit d’ailleurs là du plan grand combat du Qatar : redorer une image bien ternie aux yeux du grand public.
En 2012, le Qatar rachète le club belge d’Eupen, pensionnaire de D2 et confie les reines à Josep Colomer. Cela ne vous dit rien ? Cet homme n’est autre que l’ex-directeur du centre de formation du Barça, celui qui a fait signer en Catalogne un jeune prodige du nom de Lionel Messi, il y a quelques années. Mais si le PSG se charge de la Ligue des Champions, quel est le but de cet investissement ? Eupen sert simplement de garderie aux jeunes les plus prometteurs d’Aspire. Dans le but de donner à ses jeunes pousses un avant-gout de l’Europe et ses prestigieux championnats, bien que que ce ne soit que la Belgique. Selon l’Equipe, six joueurs d’Aspire jouent en ce moment à Eupen. Mais ça ne risque pas de s’arrêter là : « L’an prochain, nous aimerions avoir dix joueurs qataris à Eupen. Que ce soit au sein de l’équipe réserve ou de l’équipe première », a clairement exprimé Andreas Bleicher, l’un des homme fort du projet belge-qatari, dans le New York Times.
*Cette accusation est partiellement vraie : il semble effectivement vérifié que le Qatar finance Al-Qaïda, mais ce dans l’unique but de défendre son territoire des autres groupes terroristes. Ils ne financent donc pas, à proprement parler, le terrorisme.
Le pays arabe possède son propre championnat (et oui…) et si la naturalisation est impossible, d’anciennes stars n’ont pas hésité à terminer tranquillement leur carrière sous 45° contre un salaire doré comme par exemple Frank Lebœuf ou Raúl González, pour ne citer qu’eux, au club de la capitale d’Al-Sadd, permettant ainsi la promotion du Qatar à l’étranger tout en partageant leur expérience avec les plus jeunes. Aujourd’hui autorisé à recruter exclusivement quatre joueurs étrangers par club dans son championnat, les joueurs en quête d’une pré-retraite en or ne sont plus à l’ère du temps : désormais, l’émirat se penche plutôt sur la venue de jeunes non internationaux plus ou moins prometteurs mais susceptibles de s’installer durablement au pays. Un cas de figure comme celui du jeune franco-algérien de 23 ans Karim Boudiaf, formé à Nancy mais parti à Lekhwiya alors qu’il n’avait que 18 ans et désormais milieu de terrain de la sélection qatarienne. Un chemin qu’ont également suivi l’Algérien Boualem Khoukni, le Brésilien Luiz Junior, le Congolais Tresor Kangambu ou encore le Ghanéen Mohammed Muntari.
Soyons réalistes, ce n’est pas avec son équipe actuelle que le Qatar va faire trembler les grandes nations du foot lors de sa Coupe du Monde et risque même de prendre une fessée. De plus, l’équipe nationale reste sur une élimination dès le premier tour de la Coupe d’Asie des Nations avec trois défaites et se positionne à la 109ème place du classement FIFA… Mais ces joueurs là seront même déjà à la retraite et pourront profiter du soleil qatari en 2022. C’est effectivement à ce moment précis qu’entreront en jeu les jeunes produits du projet Aspire, et permettront peut être ainsi au Qatar de rêver d’un exploit à la hauteur de ses ambitions, justifiée par le titre de champion d’Asie acquis par les U19 Qataris en 2014.
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