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Les joueurs révélés en Mondial des moins de 20 ans

Les joueurs révélés en Mondial des moins de 20 ans

Depuis 1977, de nombreux joueurs ont brillé lors de la Coupe du Monde Espoirs, appelée ensuite Coupe du Monde des moins de 20 ans, avant de confirmer au haut niveau. Retour sur une belle liste de joueurs très précoces.

La première de l'Uruguay

La Coupe du Monde des moins de 20 ans 2023 vient de s'achever, avec un premier sacre pour la jeune sélection d'Uruguay, qui a privé du titre une Italie toujours vierge dans ce domaine (1-0). Une édition surprise, qui a vu les favoris français ou brésiliens quitter assez vite la compétition, et Israël remporter la troisième place après avoir notamment dominé les Auriverde en quarts de finale (3-2 a.p.). C'est bien la particularité de ce tournoi plus ouvert que celui des A, puisque si le Brésil et l'Argentine dominent le palmarès (5 et 6 titres), ils devancent des pays moins récompensés chez les grands tels que le Portugal (2), la Yougoslavie, la Serbie, le Ghana, l'Angleterre ou l'Ukraine (1). Une raison notamment à ces surprises : la non-obligation pour les clubs de laisser leurs joueurs partir hors date FIFA, ce qui a, par exemple, privé la France de joueurs déjà majeurs en pro tels que Kumbedi, Gusto ou le Montpelliérain Wahi. Autre explication : une plus grande place accordée à certains continents, beaucoup moins représentés chez les A.

Une répétition pour la Grande Coupe du Monde

Ça n'a pas empêché la Coupe du Monde des moins de 20 ans d'être un écrin particulièrement efficace pour certains joueurs qui ont ensuite confirmé leur talent naissant. Par exemple, parmi les 23 joueurs désignés « ballons d'or » du tournoi depuis 1977, date de la première édition, trois d'entre eux ont ensuite gagné la « vraie » Coupe du Monde : Diego Maradona, vainqueur du tournoi (qui s'est appelé Coupe du monde juniors jusqu'en 2005) avec l'Albiceleste en 1979, aux côtés du meilleur buteur de la compétition et futur Monégasque Ramon Diaz ; Lionel Messi, qui a réalisé le même exploit en 2005 et qui aura mis 17 ans pour être sacré chez les grands ; et Paul Pogba qui, aux côtés d'autres futurs internationaux tels que Areola, Zouma, Digne, Veretout ou Thauvin, avait également été en sacré en 2013, cinq ans avant de toucher le Graal avec les Bleus en 2018.

Les Argentins à l'honneur, Haaland déjà énorme

D'autres joueurs ont marqué la compétition et réussi une belle carrière ensuite, sans pouvoir toucher de leurs mains la Coupe du Monde ensuite. Robert Prosinecki, brillant meneur de jeu de la jeune Yougoslavie sacrée en 1987 face à la RFA de Andreas Möller, aux côtés de Jarni, Boban ou Suker, futurs demi-finalistes de la Coupe du Monde 1998 avec la Croatie. Javier Saviola, vainqueur à domicile en 2011, nommé meilleur joueur et meilleur buteur grâce à ses 11 buts (!), dont un triplé en quart de finale contre la France de Mexès, Givet ou Djibril Cissé (3-1). Agüero, encore un Argentin, qui a imité son illustre prédécesseur (vainqueur du tournoi, meilleur joueur, meilleur buteur avec 6 buts) en 2007. Burdisso et Max Rodriguez l'accompagnaient cette année là au Canada. On peut également nommer un certain Erling Haaland, meilleur buteur du tournoi lors de la dernière édition, en 2019 (celle de 2021 a été annulée en raison du Covid), avec notamment son nonuplé face au Honduras, atomisé 12-0. Ses seuls buts lors de ce tournoi que la Norvège quittera au premier tour !

Des étoiles filantes

D'autres joueurs ont brillé lors d'une édition, sans qu'on entende ensuite parler d'eux, pas au très haut niveau en tous cas : l'Allemand Marcel Witeczek, meilleur buteur en 1987 (7) mais jamais sélectionné par la suite, lui qui ne marquera que 49 fois en 409 matches de Bundesliga ; le buteur brésilien Adailton, auteur de 10 buts en 1997 et qui ne brillera pas au PSG avant une longue carrière anonyme en Italie, notamment au Hellas Verone ; ou Riccardo Orsolini, meilleur buteur en 2017 avec 5 buts. Recruté par la Juventus, il ne jouera pas un match avec la Vieille Dame, avant de réaliser une carrière honnête, en cours, à Bologne. Et ce malgré deux petites sélections avec la Squadra Azzurra en 2019.

Une voie royale pour Cesar Casadei ?

Un brillant destin n'est donc pas assuré pour Cesare Casadei, par exemple, meilleur buteur et joueur de l'édition 2023 avec l'Italie (7 buts), battue en finale par l'Uruguay. Le milieu, formé à l'Inter, qui appartient à Chelsea depuis un an et qui a joué avec Reading en prêt depuis janvier, et déjà sélectionné en espoirs, devrait vite revêtir le maillot des A italiens. Il s'agit du premier Italien nommé meilleur joueur du tournoi. Réalisera-t-il ensuite une carrière à la Messi ou à la Adailton ? On sera vite fixé.
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