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Le club doit disputer les barrages pour se maintenir en Bundesliga

Werder Brême, monument en péril

Werder Brême, monument en péril

Grand d'Allemagne depuis le début des années 1980, le Werder Brême est en ballotage pour la descente en 2. Bundesliga à la suite d'une saison complètement ratée.

Un quadruple vainqueur de la Bundesliga à la dérive. Le Werder Brême, dont le dernier titre suprême remonte à 2004, n'en finit plus de décevoir ses fans depuis une décennie maintenant. Fluctuant généralement dans le ventre mou du classement de Bundesliga au cours des dernières années, l'ancien club de Johan Micoud a cette fois touché le fond, sauvant même sa place de barragiste lors de la dernière journée de championnat.

Un large succès 6-1 face à Cologne lui a en effet permis de passer de la 17e à la 16e place, synonyme de barrage. Sans cela, et sans une contre-performance de Düsseldorf, vaincu sur la pelouse de l'Union Berlin (3-0), le Werder disait adieu à 39 ans de présence ininterrompue parmi l'élite. Le club de Stuttgart, autre monument du foot allemand, avait connu pareille mésaventure lors de la saison 2015/2016, après également 39 années consécutives de Bundesliga. Il ne s'en est toujours pas relevé. Hambourg, seul club pouvant se vanter d'une présence continue parmi l'élite allemande, avait quant à lui chuté pour la première fois lors de la saison 2017/2018.

Des performances décevantes

Généralement disposé en 3-5-2 par son entraîneur Florian Kohfeldt, le Werder Brême a encaissé beaucoup de buts : 69, la deuxième pire défense de Bundesliga. Surtout, le club du Nord-Ouest de l'Allemagne a été plombé par un hiver catastrophique : 12 défaites en 15 matchs entre le 10 novembre et le 4 mars. Un bilan qui fait tache pour une équipe qui visait l'Europe en début de saison. La trêve liée à la crise du coronavirus a finalement fait du bien au club, qui a su enrayer sa spirale négative au retour sur les terrains en mai.

Des cadres défaillants

Leader technique de l'équipe, le meneur néerlandais Davy Klaassen devait emmener son club vers de nouveaux sommets. Mais avec 7 buts et 5 passes décisives, le rendement est loin d'être suffisant. Idem pour l'international allemand Nuri Sahin. Ancien joueur du Real Madrid, de Liverpool ou de Dortmund, il devait être l'une des pièces essentielles dans l'entrejeu brêmois. Bien au contraire, il a jugé l'un des responsables des débâcles de l'hiver et n'a plus remis les pieds sur un terrain depuis le 1er février. En attaque, le Japonais Yuya Osako a lui aussi déçu, avec seulement 8 buts au compteur. Malgré tout, il fait partie de ceux qui ont permis au Werder de relever la tête lors du Money Time, avec 4 buts inscrits lors des 4 dernières journées de championnat. Tout comme Niklas Füllkrug. Absent des débats suite à une blessure entre fin septembre et début juin, son retour a coïncidé avec les bonnes performances de l'attaque brêmoise.


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