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République tchèque : l’abonnée de l’Euro

République tchèque : l’abonnée de l’Euro

Présente à toutes les éditions de l’Euro depuis 1996, la République tchèque a réalisé encore un gros parcours cette année. Retour sur l’histoire de cette nation en championnat d’Europe.

Dans la cour des grands


Que cela soit à 16 ou à 24, l'équipe nationale de République tchèque à répondu présente lors des 7 dernières éditions de l’Euro. Elle appartient au cercle très fermé des nations ayant réalisé cet exploit avec la France, l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne. Et ce n’est pas tâche facile que de se qualifier pour chaque édition du championnat d’Europe. En 2008, la sélection anglaise composée de Lampard, Gerrard, Scholes et bien d’autres n’a pas participé à la compétition organisée en Suisse et en Autriche.

Au-delà de cette régularité, c’est surtout la performance de l’équipe tchèque dans ce tournoi qui la place dans le haut du panier : une finale lors de sa première participation en 1996, une demi-finale en 2004, un quart de finale en 2012 et à nouveau dans le top 8 cette année. La République tchèque se retrouve une édition sur deux au stade des quarts de finale (4 reprises). Parmi les sélections restantes cette année, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne font mieux (5 reprises).

La génération 2021, sur les traces de ses aînés


Bien que la compétition ne soit pas encore arrivée à son terme, nous pouvons comparer sur le plan statistique les Tchèques de 1996, 2004 et 2021.

Lors de l’Euro 96 en Angleterre, ce jeune groupe tchèque (25,9 ans de moyenne d’âge) emmené par un Pavel Nedved en cours de maturation atteint la finale avec une différence de but négative. En effet, ils ont inscrit 7 buts mais en ont encaissé 8, le tout en 6 matchs.

En 2004 au Portugal, la Tchéquie arrive dans ce championnat d’Europe avec une équipe un peu plus expérimentée (27,2 ans en moyenne) et surtout compte une armada de grands joueurs : Nedved (Ballon d’Or l’année passée), Cech, Baros, Rosicky, Jankulovski et Koller sont dans le 11 de départ. Pas de victoire finale pour cette génération dorée mais elle a pu néanmoins démontrer son talent aux yeux de l’Europe en inscrivant 10 buts en 5 matchs. Seul point noir, peut-être le décalage de niveau entre l’animation offensive et la défense qui a concédé 1 but par match en moyenne.

Cette année, l’équipe ne possède pas autant d’individualités que les éditions précédentes, mais le collectif dirigé par Jaroslav Silhavy est solide et efficace. Les adversaires des Tchèques étaient compliqués à aborder mais au final, ce sont eux qui ont posé des problèmes à l’Angleterre et la Croatie en poules, puis aux Néerlandais en huitièmes de finale. 5 buts inscrits pour seulement 2 encaissés en 4 matchs, La République tchèque version 2021 est tout aussi difficile à battre que ses prédécesseurs.

1,2 buts marqués par match en moyenne en 1996, 2 buts en 2004 et 1,25 buts en 2021. On constate que le potentiel offensif dépend de la génération à disposition.

En revanche, on voit également que la Tchéquie s’adapte parfaitement à l’évolution du football qui devient plus défensif au cours du temps. 1,3 buts concédés par rencontre en moyenne en 1996, 1 en 2004 et 0,5 cette année. La solidité du bloc tchèque guidée par la force des Tomas (Kalas, Soucek et Holes) a une belle carte à jouer dans cet Euro.

Le 3 juillet à 18h, les Tchèques joueront contre les Danois à Bakou pour une place en demi-finale. En 2004, les deux nations s’étaient affrontées au même stade de la compétition. Nedved et ses coéquipiers avaient gagné le match 3-0. Peut-être un signe du destin.
tagsRépublique tchèque, Euro, Nedved, Jaroslav Silhavy, Kalas, Soucek, Holes

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