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Le Maroc, l'équipe surprise du Mondial

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Imbattables lors de cette Coupe du Monde, les Lions de l’Atlas ont brillé en parvenant à rallier le dernier carré d’un Mondial. C’est une première dans l’histoire du Maroc, mais aussi de l'Afrique.

Arrivé le 22 août 2022, soit à moins de 3 mois du début du Mondial au Qatar, Walid Regragui a pu bâtir une très solide, qui crée sensation et qui vient au bout d'adversaires redoutables durant cette Coupe du Monde. Le tout en très peu de temps, le Maroc n’avait jamais eu une équipe aussi solide, solidaire, disciplinée, et concentrée sur le terrain auparavant.

Une défense de fer

La défense est le point fort des Lions de l’Atlas. C’est une équipe qui n’a pas beaucoup la possession du ballon, mais qui résiste avec brio aux persécutions adverses. On l’a beaucoup vu lors de ce Mondial, où ils n’ont encaissé qu’un seul but en 5 matchs, ce qui leur fait une moyenne de 0,2 but encaissé par match. C’est la moyenne la plus basse de cette sélection en Coupe du Monde avec celle de 1986 (0,5 but par match). 
Nayef Aguerd et Romain Saïss accompagnés de Achraf Hakimi ainsi que Noussair Mazraoui sur les côtés avec en prime un Yassine Bounou imbattable aux cages font un travail de titan lors de ce Mondial sur les sorties de balles et le jeu aérien.

L’attaque, un point faible

Les Lions de l’Atlas profitent surtout des contres pour se créer des occasions redoutables, ils y parviennent très bien, mais manquent de lucidité face aux cages. Avec 5 buts marqués en 5 matchs, ils ont une moyenne de 1 but marqué par match ce qui peut parfois se révéler insuffisant face à des équipes qui en marquent beaucoup plus comme la France qui a une moyenne de 2,2 buts par match. Cette moyenne est également inférieure à celle de 1998 où ils étaient à plus d' 1,67 but marqué par match sans même sortir de la phase des groupes.
Pour donner un ordre d’idée, le Maroc a marqué autant de buts que Kylian Mbappé ou encore Lionel Messi lors de ce Mondial.

Une union qui fait la force

À travers un 4-1-4-1 qui se révèle très solide et très efficace, le Maroc a résisté face aux plus grandes équipes européennes du tournoi : L’Espagne, l’un des favoris du tournoi lors des huitièmes, le Portugal qui venait fraîchement d’humilier la Suisse 6-1 en quarts, mais aussi la Belgique et la Croatie, lors des phases de groupes.

La combinaison entre la défense solide, et le milieu relayeur Sofyan Amrabat, en passant par Hakim Ziyech sur les côtés, sans oublier Youssef En-Nesyri en pointe, fait de ce Maroc une équipe qui défend très bien, qui ressort les ballons de sa surface, de façon excellente et qui profite de tous les contres pour faire trembler ses adversaires.

Ce qui n’est pas si mal si l’on souligne également que cette édition au Qatar représente pour elle une édition de records, vu qu’elle a atteint les demi-finales (stade encore jamais atteint par une nation africaine) mais qu’elle a aussi réussi à gagner deux fois plus de matchs en une seule édition de Coupe du Monde, que toutes les précédentes combinées (5 participations). 

En somme, le fait que les Marocains n'encaissent presque pas de buts compense leurs lacunes offensives. Mais il reste encore une éventualité sur laquelle ils n'ont pas encore été testés, c'est d'être menés au score. Jusqu'ici personne n'a réussi à prendre l'avantage contre cette sélection et ce dernier point peut se révéler être le point faible du Maroc de Walid Regragui. Histoire à suivre lors du match contre les Bleus à 20h.
tagsMaroc, Coupe du Monde

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